Neige, suite

La suite des aventures neige… Ce matin, je me rends compte que la neige, c'est comme le sable, quand on marche dedans, ça fait travailler les fessiers! Ouille, ouille, ouille! Bref, ce matin toujours, c'est jour des poubelles. Comment on fait, avec la neige qui recouvre largement les bornes à incendie [est-ce qu'on la verbalise pour ça, la neige? Parce qu'ici, si on se gare devant, pasf! Ticket!]? Bein déjà, on pose dans la rue, pas dans la ruelle. La neige s'orne de dizaines de sacs plastiques noirs [les autres sont pas “légaux”, et y'a pas de poubelles]. Sauf que, comme il est impossible de traverser les 3m de neige qui marquent le nouveau bord de la route [la quatre voies plus une voie de stationnement qui passe devant mon bureau est transformée en simple deux voies par la neige et les rues d'une voie… bein, on peut y passer à pieds ou à vélo!], on laisse ses sacs du côté déblayé du trottoir, le sentier d'un mètre à peine qui, du coup, commence à ressembler à une voie de chemin de fer… Et les éboueurs ramassent les poubelles à la main, pour les amener au camion stationné bien plus loin, là où il peut.

Bref, ce matin, même s'il a neigé encore toute la nuit [et toute la journée d'aujourd'hui], j'avais l'impression qu'il y en avait moins de la neige… Bein oui, la nuit, on en rempli des camions qui sont dévidés là où y'a la place. Par exemple, tout autour du parking que je traverse pour aller au métro. Des montagnes de presque 4m! J'ai failli me pêt… la gueu… grave! Ach! Et y'a toujours ces congères de folie aux carrefours! 

Mais c'est tellement beau… Même si ça bouche à moitié notre fenêtre, pourtant gardée de pieds fermes par nos deux soldats casse-noisette customisés! Le mien, c'est celui qui tricote, vous l'aurez deviné! Celui qui a des yeux amovibles, c'est celui d'Alx! Un petit défi qu'on s'est lancé le week-end dernier… Faut dire qu'il faisait pas beau…